Un peu de poésie. [MAJ régulières]
Quelqu’un m’a (re)donné envie alors j’ajouterai ici des petites choses au fur et à mesure. Sans prétention. Juste au fil des mots.
30.03.23
Je sais que les arbres fleuriront encore.
Je sais que quelque part, il y a de l’amour qui m’attend.
Je sais qu’à chaque jour, je me dois tant
Je sais que sous les cendres et le granite se cache l’or.
Je sais qu’un jour tout s’arrêtera
Je sais que la violence n’est pas la loi
Je sais qu’ensemble on y arrivera
Je sais que sur ce chemin il n’y a pas que moi.
Je sais qu’un jour les rêves se réalisent, qu’il leur faut du temps, du labeur et de l’ouverture.
Je sais qu’on est assez fort pour rester à l’écoute
Je sais que quels qu’ils soient on franchira ces murs
Je sais oh oui que malgré tout, il faut s’arrêter parfois et regarder la beauté de la route.
Je sais tu vois plein de choses sans les savoir.
Je sais que souvent je ne sais pas
Je sais parfois ce que l’on ne dit pas
Je sais qu’on écrit quelque part une belle histoire
22.01.23
Il est de ces matins qui pourraient être loi
Froid dehors, calme à l’intérieur, et si ?
Une musique qui danse, tu sais,
Et l’amour qui rayonne et irradie
Ça suffirait oui, mais il nous manque toi.
✨
21.01.23
Marcher avec toi.
Danser.
Attraper les rires qui s’échappent.
Sourire à la nuit.
Battre les défis.
Et sans bruit enfiler une cape
Rêver.
Dormir dans tes bras.
17.01.23
Sans prévenir elles ruissellent,
Un souvenir, une musique, une étincelle
Manifestation d’une émotion intense,
Comme je la connais cette danse.
Tristesse, qui de mon corps a choisi
De faire un bateau, invisible et beau,
Mes larmes forment la visible partie
D’un monde enfoui sous l’eau.
Partout dans les nuages et les reflets
Je cherche ton sourire discret,
Celui qui éclairait ta voix
Oui, je manque de toi.
11.01.23
Les bruits de la ville se sont tus
A quoi bon frémir quand s’éteint le coeur ?
Janvier s’est complètement vidé, suspendu
Sur cette place, en pleurs.
A peine envisagé que c’est déjà terminé
Et le silence criant de ton absence
Me hurle ton manque au profond de mes sens
C’est si beau pourtant d’aimer.
Qui l’aurait imaginé trois mois plus tôt,
Quand vivante, je t’ai dit à demi-mot
Que j’entrais dans ce que tu voulais qu’on soit
Sans finalement dire que tu avais peur de moi.
09.01.23
Ciel gris.
Pluie sur la ville.
Pluie dans ma vie.
Les larmes ruissellent.
Ciel nuit.
J’attends encore l’arc-en-ciel.
01.01.23
J’ai envie de te dire que j’ai froid sans toi,
Et aussi d’entendre que tu as envie de moi,
J’ai envie de t’écrire que j’ai peur de souffrir
Mais que je donnerai tant pour revoir ton sourire
J’ai envie de t’entendre rire sans arrière-pensée
Et de me perdre, cachée, dans tes baisers
J’ai envie de t’embrasser encore et encore
De sentir nos mains courir à la joie de nos corps
J’ai envie je crois de pouvoir dire je t’aime sans avoir peur de toi.
31.12.22
La solitude est de toutes ma pire ennemie,
Pourtant, dans la foule, c’est bien elle ma seule amie.
Avec toi j’ai pensé avoir trouvé, en tous cas essayé
Un autre chemin, une autre échappée,
Mais ce soir, dans mon cœur tu as si fort blessé
Que c’est dans ses bras que je veux me réfugier.
Qu’importe en 2023 mon propre sort, je n’ai pas de regret
Des souffrances j’en ai assez et en paix je veux aller.
Je sais bien que de tes démons je n’ai rien à sauver,
Mais pour vivre moi, il me faut partager
Ressentir, rire et sourire, entendre le battant élan du cœur
De celui qui grimpe dans le train tout juste à l’heure.
Ce chapitre alors tristement je dois fermer,
Et mes blessures lentement panser.
A toi maintenant de faire ta part, vivre, oser
Écoute ton cœur, tu as toutes les clés.