J’ai surfé à travers mes vagues.

Un texte écrit en 15 minutes d’écriture collective.

Béant. Le trou dans mon ventre. Etrangement ma tête est calme. C’est en bas que tout se joue. Si je voulais la jouer spirituel, je parlerai de mon chakra racine ahaha. Mais sans aller là, la tempête se passe en bas. Là ou tout à commencé. Là où j’ai porté la vie. Là où j’ai été poignardée. Là où je cherche à reprendre un souffle.

Ce souffle de vie qui m’anime depuis tant de temps. Celui qui me tient quand tout s’écroule. Celui qui me porte vers là où les aventures vivent. Celui qui me fait traverser toutes les émotions de l’arc en ciel. Je vis avec lui depuis si longtemps. Je le connais. Je sais qu’il est là même quand il est ténu. Je sais qu’il est là aussi quand il prend toute la place.

Vivre. Un mot, deux syllabes. Je n’ai pas envie de voir passer le train. Je suis le train. Ou tout du moins, je l’ai pris. Au rollercoaster de la vie, j’ai déjà pas mal descendu. Est-ce que plus on est haut plus on tombe bas ? Est-ce que plus on va haut plus la descente est violente ? Je suis tombée tout en bas. 2 fois. On dit jamais 2 sans 3. Mais depuis j’ai appris non ?

Alors en bas, c’est la tempête. Pas parce que je tombe non. Parce que je vis. J’ose. J’aime. Je dis. J’ai si peur et je n’ai pas peur. J’ai si peur et j’ai si envie. Je ne me suis pas trompée. Je suis capable de dire et ça c’est fou. J’ai pris du temps. J’ai laissé doucement quelque chose qui me faisait peur revenir à travers moi. J’ai laissé doucement certaines idées se re-matérialiser. C’est bien que je suis en train de vivre non ? J’ai surfé à travers mes vagues et mes tempêtes. Et c’est grâce à toi.

Alors ce trou béant, il est là. Pas anodin. C’est le vide que tu laisses. Mais dans ce vide là, il y a toi aussi et tout ce que tu m’as appris. On a le droit d’apprendre.